lundi 24 février 2014

Moi est les films doublés

Avoir un enfant en âge de regarder la télé m’a remis en contact avec cette chose appelée “film doublé en français”. Depuis aussi longtemps que je peux me souvenir, j’essaie de regarder les films dans la langue de Shakespeare dans leur version originale. Des fois je triche en mettant des sous-titres. Quand ils mettent en vedette un acteur qui parle avec une patate dans la bouche, comme Matthew Mccaunochose.  Mais bon, j’attends que mon fils aie cinq ans avant de lui apprendre à être fluent en anglais et bilingue sans accent.  Je ne suis quand même pas sadique.

Je n’ai pas à me plaindre, nous avons maintenant la chance d’avoir une abondance de films doublés ici, au Québec. Quand j’étais ti-cul, ça n’existait pas. Dans le merveilleux monde des Club vidéo et du VHS, la trame sonore doublé chez nos cousins français était la seule option disponible.

Malgré quelques perles charmantes comme Un prince à New York, les doublages ne nous parlaient pas vraiment. À cette époque cohabitaient deux versions de notre langue, celle de tous les jours et "celle des films". Cette dernière était peuplée  d’expressions étranges comme “Veux tu me lâcher les basques” ou “un indien zarbi à moitié à poil”.

Dieu merci, cette époque est révolue. Le Québec peut être aussi fier de ses doublages que de sa poutine et ses ceintures fléchées. Depuis plusieurs années, la Belle Province n’a rien à envier à la France pour ce qui est du respect de la langue de Molière. Au contraire. Dans l’Hexagone, la tendance est à traduire un titre de film américain… par un autre titre en anglais. Par exemple, là-bas, The Hangover n’est pas “Lendemain de Veille”, mais “Very bad Trip” ! Il existe des dizaines de cas comme celui-ci. L’Académie Française doit pleurer des larmes de sang.

Maintenant que j’ai distribué les fleurs, c’est l’heure du pot. Un phénomène inquiétant est apparu l’été dernier. Celui de donner des rôle à des vedettes sportives pour mousser la popularité des films. Ainsi, on a un droit à George Saint-Pierre dans Monster University et Joannie Rochette dans Planes. Même s’il est un athlète exceptionnel, GSP est pourri comme acteur. Est-ce le prix à payer pour se faire plugger au 98.5 ? Une chance que son personnage, Hart n’a que quelques lignes, ça limite les dégâts. Le cas de Joannie est plus problématique. Elle chausse les souliers de Julia “Elaine” Drefuss dans la version originale.  C’est beaucoup demander à quelqu’un d'aussi doué pour le jeu que Steven Seagal. Cela abaisse grandement la qualité du film, qui n’avait déjà pas grand chose pour lui au départ. Le bottin de l’UDA est rempli d’acteurs professionnels qui auraient eu besoin de ce chèque pour payer leur Kraft Dinner.

À chacun son métier. je ne vois pas Alain Zouvi se battre en speedo contre Hendricks dans l’octogone. Ni Bernard Fortin faire des figures en patin, d’un tutu vêtu. Le contraire devrais être aussi vrai.  


jeudi 20 février 2014

La Toune du Bateau

Je ne connais pas mon numéro d'Assurance Sociale par cœur.
Ni mon numéro de téléphone à la maison.
Ça me prend tout mon petit change me souvenir de n'importe quelle date de fête, y compris la mienne.

Alors...


Pourquoi je me souviens encore, dans son intégralité et dans le moindre détail, de la toune du bateau dans Final Fantasy 1 ??

Expliquez-moi quelqu'un...